La N7 est la route nationale mythique des vacances. Elle traverse 15 départements et 120 communes avec ses 996 km, elle relie la capitale au littoral de Menton. Avant la création de l’autoroute, c’est la national 7 qui constituait la route des vacances des Français. D’où elle était considérée comme la colonne vertébrale du pays.
La N7, la route des vieux souvenirs
La N7 continue de séduire de nombreux adeptes du voyage, même si elle fut remplacée par l’autoroute il y a une cinquantaine d’années déjà. Elle est encore utilisée par les vacanciers passionnés d’histoire et de voitures anciennes, car elle permet de se retrouver dans les conditions de l’époque, pour ne pas dire une façon de remonter le temps. Elle permet également de retrouver la quintessence du voyage et de revivre un passé qui n’a pas complètement disparu, avec ses étapes qui font le charme des voyages, petits hôtels, chambre d’hôtes, restaurants….
Comme le dit, Thierry Dubois, un adepte de tracé mythique interviewé par Midi en France : « Parcourir les routes à l’ombre des platanes, passé devant le 45ème parallèle à mi-chemin entre le Pôle Nord et l’équateur, là où commence le midi, c’est le charme de la N7 ».
« C’était la Nationale 7 » de Thierry Dubois
Il convient de noter que Thierry Dubois a écrit un livre intitulé « C’était la Nationale 7 » en mars 2012. Cet ouvrage décrit la route des vieux souvenirs, une route qui selon lui, symbolise le temps des vacances, de l’insouciance, du soleil assuré et du bleu azuréen. Mais c’était aussi la route des embouteillages dantesques, des poids lourds coincés dans les rues étroites des villages et des bouchons surchauffés.
D’après cet auteur, la Nationale 7 est la mère des routes françaises. C’est pourquoi il n’hésitait pas à la présenter dans son livre et à illustrer les 208 pages de ce dernier de nombreux dessins, photos, brochures publicitaires et de cartes routières d’époque.
A travers cet ouvrage, Thierry Dubois a vraiment essayé de redonner vie, étape par étape, aux grandes heures de la route des vacances, de l’entre-deux-guerres aux années 60. Puis, il raconte aussi une balade gastronomique en décrivant les plus grandes tables de l’époque dont le restaurant de Fernand Pont à Vienne et le talentueux Jacques Pic à Valence. Et d’où les expressions : « J’arrive à Pic » et « J’arrive à Point ».
Enfin, il ne faut pas oublier la photo du jeune couple insouciant avec leur cabriolet Floride que Thierry Dubois a collé dans son livre. Ce cliché illustre bien les habitudes des Français en ce temps-là.