Le rugby féminin est une discipline en plein essor depuis quelques années grâce à une équipe de France qui a cartonné. En effet, cette discipline compte en ce moment près de 2,4 millions de pratiquantes.
La professionnalisation du rugby féminin ne cesse d’avancer et le salaire des filles sous contrat a aussi nettement progressé. Ce qui constitue un nouvel espoir pour le public, notamment pour les enfants et pour les spectateurs.
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Une discipline sportive amateur
Même si le rugby féminin à XV suit les mêmes règles que le rugby masculin, il demeure une discipline sportive amateur. Dans les années 2000, on comptait 14 027 licenciées, dont 9621 joueuses et 4 406 encadrantes. Le rugby féminin a du mal à acquérir le même statut que son homologue masculin en France à cause de sa non-médiatisation et aussi à cause de l’immobilisme des mentalités.
Avant, on l’interdisait même pour des raisons physiologiques évidentes et pour ses éventuels impacts sur le plan physique et mental, mais heureusement que cette vision du rugby féminin a changé.
Les contreparties financières des joueurs et leurs carrières professionnelles
Il convient de noter que les joueuses du XV reçoivent des primes de match de la part de certains clubs du TOP 8, notamment du Montpellier HR et du Stade Toulousain, à titre de contrepartie financière. Ce qui pourrait les motiver et les encourager à devenir des championnes dans leur discipline.
A côté de cela, les filles du XV qui pratiquent le rugby féminin peuvent exercer un autre métier en parallèle ou suivre des études. Safi N’Diaye du XV par exemple est une éducatrice spécialisée, tandis que Romane Menager est encore étudiante en STAPS.
La médiatisation du rugby féminin
En ce qui concerne la médiatisation du rugby féminin, on peut dire qu’elle est en forte progression car elle idéalise le football féminin.
A titre d’illustration, TF1 peut désormais diffuser l’édition 2019 de la coupe du monde de football féminin organisée en France et l’été dernier, France 2 a diffusé un match de rugby féminin qui a intéressé environ 2,3 millions de téléspectateurs avec un pic d’audience à 3,1 millions en fin de match. Enfin, l’édition 2018 du tournoi des 6 nations était aussi diffusée sur France 4.
Les points à améliorer
En outre, le rugby féminin est encore un sport amateur mais il est sur la bonne voie. La fédération a déjà déployée beaucoup d’efforts et les points à améliorer sont entre autres : la féminisation des institutions de rugby français et l’atteinte de 30 000 licenciées en 2025, la création de 30 sections féminines.