Dans l’une des salles du MOBE ou Muséum d’Orléans pour la biodiversité et l’Environnement, un meuble en chêne retient l’attention des scientifiques et des collectionneurs. En fait, ce rangement vient du Muséum de Chartres de Faveroles et il dispose de 24 tiroirs où sont placés plus de 1 200 coquillages du monde entier.
C’est une magnifique collection que l’on ne peut retrouver nulle part ailleurs. De plus, elle est composée de coquillages marins, de coquillages d’eau douce et de coquillages terrestres dont des spécimens exceptionnels, des spécimens rares et même des spécimens en voie de disparition ou disparus. Il convient de noter que l’ensemble de ces coquillages est correctement étiqueté et ils seront accessibles aux visiteurs lorsque le MOBE ré-ouvrira ses portes au public.
La réouverture du MOBE en mi-2020
Pour rappeler un peu ce qui se passe, le MOBE est en pleine réhabilitation depuis 5 ans. Il a en effet fermé ses portes en 2015 et un comité scientifique a été installé en 2016 sous la présidence de Bernard Chevassus-au-Louis. En 2017, l’équipe du MOBE élabore le projet architectural, scénographe, muséographe, scientifique et culturel et il effectue également les inventaires des collections.
Le curage des plateaux a ensuite été entamé en 2018 et les travaux ont été lancés en 2019. Cette année, l’équipe prépare la réouverture du muséum et prévoit des ateliers, des conférences, des expositions et d’autres surprises au programme. D’après les infos, la réouverture du MOBE s’effectuera au plus tard en mi 2020.
Les magnifiques collections de coquillages dans le MOBE
Il y a lieu de préciser que plusieurs étages sont à explorer dans le MOBE et le parcours de visite est complété de dispositifs de manipulations, d’équipements audiovisuels et multimédias et aussi de cycles de découvertes. Ainsi, il ne sera pas possible de rater les collections exceptionnelles de coquillages qui regroupent entre autres : des bivalves marins, des escargots, des mulettes perlières, des jambonneaux de mer, différentes espèces de moules et des huîtres perlières.
Jusque-là, le MOBE n’est pas encore le propriétaire de ces collections, il agit juste en tant que dépositaire en signant une convention de dépôt de 5 ans. Ainsi, il aura le temps de réaliser des études et de découvrir les secrets de chaque pièce de ces collections afin d’en tirer ensuite profit scientifiquement.
De toute façon, tous les coquillages en question vont passer au crible, c’est-à-dire qu’un spécialiste va les inventorier et va pointer les espèces intéressantes, rares ou en voie de disparition. Il est vrai que ce genre de tâches peut révéler des choses désagréables comme le fait de retrouver des pièces cassées ou détériorées par des parasites, mais il permet aussi de découvrir les pièces insolites et/ou esthétiques de la collection.